Dans le cadre d'une séquence portant sur le fantastique, l'analyse filmique de Gallows, film américain sorti le 22 juillet 2015 et réalisé par Travis Cluff (que l'on aperçoit en professeur de théâtre, Mr Schwendiman) et Chris Lofing, permet de mettre en évidence une technique cinématographique qui a fait école depuis le Projet Blair Witch (1999), à savoir le found footage, et d'en analyser les effets.
Filmé en seulement 8 jours, avec un budget ridicule de 60 000 dollars, à deux caméras et devenant le cinquième film le plus rentable de l'histoire du cinéma avec 248 millions de dollars de recettes, le Projet Blair Witch a surtout marqué les esprits par ses techniques marketing. Synopsis : en 1994, trois étudiants en cinéma disparaissent mystérieusement en forêt du Maryland alors qu'ils réalisaient un reportage sur la sorcellerie. Une année s'écoule sans qu'on ait d'informations sur leur disparition et qu'on ne retrouve enfin leur film. A grands renforts d'avis de recherche, diffusés via un faux site internet, les réalisateurs Daniel Myrick et Eduardo Sanchez entretiennent le flou entre le vrai et le faux, faisant de la sorcière de la forêt de Black Hills une véritable légende urbaine, et n'hésitant pas à faire passer pour morts les acteurs pour authentifier l'enregistrement : les spectateurs ont cru à un pur documentaire. Bande annonce Projet Blair Witch
Partant de la définition du fantastique (littéraire), il s'agit de montrer en quoi Gallows relève de ce registre. Le fantastique, c'est l'intrusion d'un mystère, d'un phénomène inexplicable, dans un cadre réel. A cet événement fantastique, le personnage qui y est confronté, plongé dans l'incertitude, le doute, hésite entre deux explications : soit elle est naturelle, et alors il s'agit d'une illusion des sens, soit elle est surnaturelle et l'événement a bien eu lieu sans qu'il soit explicable. Le lecteur ou spectateur, comme le personnage, mû par la peur et l'angoisse, est dans l'incapacité de choisir entre une explication rationnelle et une interprétation surnaturelle des faits.
Gallows ("potence" en anglais), avec dans les rôles principaux Cassidy Gifford, Pfeifer Brown, Reese Mishler et Ryan Shoos, raconte 1h12 durant, les péripéties de quatre lycéens engagés dans la représentation d'une pièce de théâtre donnée 20 ans auparavant, au risque de ressusciter les fantômes du passé. Avertissement : Interdit aux moins de 12 ans.
Gallows ("potence" en anglais), avec dans les rôles principaux Cassidy Gifford, Pfeifer Brown, Reese Mishler et Ryan Shoos, raconte 1h12 durant, les péripéties de quatre lycéens engagés dans la représentation d'une pièce de théâtre donnée 20 ans auparavant, au risque de ressusciter les fantômes du passé. Avertissement : Interdit aux moins de 12 ans.
I. Participent à inscrire ce film dans le réel :
- une séquence d'ouverture [0:40 - 2:50] - L'absence de générique de début invite à penser qu'on n'est pas tout à fait dans un film réalisé de façon professionnelle -, en mode vidéo-souvenir, captation amatrice de la première représentation de la pièce de théâtre The Gallows, le 29 octobre 1993, au cours de laquelle se produit un drame, totalement imprévisible : Charlie, de bourreau prend le rôle de Auguste, remplaçant l'acteur initialement prévu pour incarner ce personnage, et meurt accidentellement par pendaison en jouant son texte.
- d'une preuve vidéo incontestable, on passe à une autre [3:00], avec une ellipse temporelle qui laisse déjà entrevoir que la fin du film sera tragique, nous voilà prévenus : "Propriété du département de police de Beatrice-Nebraska / Affaire n° BP-2013-114_Preuve vidéo 10/28/2013". Sans flash back (analepse), le spectateur est empêché de chercher dans la séquence précédente un lien de cause à effet, il n'y voit guère plus que l'expression d'un passif dans la représentation de cette pièce.
- un cadre spatio-temporel quotidien et familier [3:08 - 12:00] pour la cible des spectateurs : un lycée (auditorium, couloirs, salle de classe - "Good luck ! Break a leg !", peut-on lire au tableau), les installations de football américain (vestiaires, terrain, gradins, cheerleaders), les domiciles personnels des personnages, ce jour du 28 octobre 2013. L'imminence d'Halloween est lisible à l'omniprésence de citrouilles.
- d'une preuve vidéo incontestable, on passe à une autre [3:00], avec une ellipse temporelle qui laisse déjà entrevoir que la fin du film sera tragique, nous voilà prévenus : "Propriété du département de police de Beatrice-Nebraska / Affaire n° BP-2013-114_Preuve vidéo 10/28/2013". Sans flash back (analepse), le spectateur est empêché de chercher dans la séquence précédente un lien de cause à effet, il n'y voit guère plus que l'expression d'un passif dans la représentation de cette pièce.
- un cadre spatio-temporel quotidien et familier [3:08 - 12:00] pour la cible des spectateurs : un lycée (auditorium, couloirs, salle de classe - "Good luck ! Break a leg !", peut-on lire au tableau), les installations de football américain (vestiaires, terrain, gradins, cheerleaders), les domiciles personnels des personnages, ce jour du 28 octobre 2013. L'imminence d'Halloween est lisible à l'omniprésence de citrouilles.
- les prénoms des personnages principaux sont aussi les prénoms de acteurs, légitimant le caractère authentique de l'enregistrement vidéo : Pfeifer (Ross), Cassidy (Spilker), Reese (Hooser) et Ryan (Shoos) sont des adolescents de lycée,
- en caméra subjective, sur le mode de la réalisation d'un making of de la représentation théâtrale, et grâce aux enregistrements vidéo de téléphones portables, offrant une immédiateté aux émotions des personnages. La vidéo devient une preuve tangible de la réalité captée.
L'action se déploie dans un cadre rassurant sans que le spectateur puisse en mettre en doute la crédibilité, englobé qu'il est dans la bande des adolescents dont il se fait complice grâce à l'aspect docu-reportage. Le spectateur est aussi conforté dans la réalité présentée à défaut de manipulation de l'image en post-production : l'absence de musique ou de montage (autre que la succession des séquences concomitantes) invite à croire à cette réalité brute.
II. Malgré l'intrusion d'éléments fantastiques :
- les superstitions théâtrales : la robe verte du personnage incarné par Pfeifer, lescordes (mot interdit au théâtre sauf s'il porte un nœud de pendu) guindes [10:06], "Bonne chance merde" [14:14]
- sorte de malédiction à manipuler l'ancien costume du bourreau [9:20 - 9:50]
- ne pas invoquer le prénom de Charlie [14:07], sous peine de provoquer l'esprit
- une spectatrice étrange issue de la précédente troupe : "Elle, je ne sais même pas si c'est la mère d'un élève, elle a pas raté une seule répète, toujours assise à la même place..." [11:45]
installent une atmosphère suspecte jusqu'à ce que le récit des événements curieux qui se produisent depuis la tragédie [12:10] se vérifie concrètement à partir de l'intrusion des lycéens dans l'auditorium de nuit [21:10].
- des lumières qui s'allument toutes seules (absence d'électricité aux interrupteurs, mais spotlights sur scène)
- des portes s'ouvrent, claquent et se verrouillent toutes seules (casier, porte d'entrée de l'auditorium, portes de couloirs) sur des dédales de couloirs ignorés semblant se démultiplier et participent au caractère anxiogène du huis-clos
- l'absence de réseau téléphonique qui isole davantage les personnages
- des objets qui se meuvent tous seuls, surnaturellement : retrouvant leur place sans l'intervention d'une main humaine (corde de la potence, l'escalier d'accès à la potence [32:20]), disparaissant (table, poubelle, téléphone portable) ou apparaissant (cordes, photographie de la troupe)
- le fonctionnement illogique de la TV (pas de K7 VHS) donnant néanmoins un début d'explication aux protagonistes, sur l'acharnement du fantôme contre Reese : Rick Houser, son père, devait être le supplicié allant à la potence, remplacé par Charlie ou, du téléphone portable de Reese enfermé dans un casier
- indices d'une présence mystérieuse (encas à moitié mangé, bruits de pas au plafond parqueté)
- marque d'une brûlure de corde au cou de Cassidy, blessure de Ryan projeté par malveillance de l'échelle et disparition des 2 personnages jusqu'à la vision de leurs cadavres [1h03]
- apparition d'un fantôme dissimulé sous le masque du bourreau et avec un nœud coulissant à la main [51:40 / 57:05 / 1h00], tout prêt à s'acharner sur le spectateur-témoin.
Insidieusement, les éléments du fantastique se multiplient, de plus en plus fréquents et de moins en moins explicables jusqu'au climax.
III. Qui viennent semer le doute et nourrissent l'angoisse :
- la dilatation du temps : les plans fixes semblent s'éterniser avant qu'une action intervienne soudainement à l'image, si bien qu'à l'attente suit la surprise et une décharge d'adrénaline amplifie la peur chez le spectateur. Pour qui sait décrypter les signes, le spectateur averti peut détecter ce qui s'annonce et en conséquent signaler l'artifice de la mise en scène dans la gestion du rythme et des effets recherchés vis-à-vis du spectateur.
- le jeu sur les lumières (obscurité, pénombre, ombres), les écrans de couleur rouge (symbole du sang, alarme) / vert (vision nocturne) / noir (suspense) et, les perturbations visuelles (neige, discontinuité de l'image, flou) suscitent l'attente et donc l'horreur, à cause de l'état de frustration dans lequel ils plongent le spectateur contrarié de ne rien voir.
- bruits dont on ignore la source ou bruits confus ; grincement de la porte d'entrée de l'auditorium signant l'intrusion du fantastique. Le film se déroule au fil des portes franchies - parfois qui restent closes - qui sont autant de bouffées d'oxygène dans cette atmosphère d'enfermement physique et mental (sensation de labyrinthe, de huis-clos).
- le jeu sur proximité et distance : si l'isolement d'un personnage par rapport au groupe s'avère dangereuse, il est intéressant de remarquer que le bourreau devient de plus en plus intime avec les protagonistes du fait de sa proximité physique.
- la caméra subjective : le spectateur s'identifie brutalement au personnage (focalisation interne) et éprouve les mêmes émotions.
- une fin énigmatique : A [1h06], Pfeifer reprend son rôle et avec le bourreau (ombre au sol), salue le public, sous les applaudissements de l'étrange spectatrice, et à [1h10], après une ellipse, une équipe de deux policiers pénètre au domicile suranné (cabinet des curiosités) de Mme Ross et de Pfeifer, dont il semble qu'elles soient mère et fille. La caméra est posée sur scène, en arrière-plan, offrant une vision de dos ; qui voit alors depuis le public ?
Quoique les arrêts sur image (pour analyse) viennent mettre à mal les effets d'attente et de surprise, la tension est palpable parmi les élèves et l'incrédulité grandissante.
IV. Sans suggérer la moindre explication :
- s'agit-il d'une farce pour se faire peur dans l'ambiance d'Halloween ?
- mort brutale des protagonistes sans que le coupable soit explicitement identifié ou démasqué ("cold case" où le spectateur doit faire sa propre enquête ?!)
- aucune explication ferme et définitive : est-ce le fantôme de Charlie qui agit sous le masque du bourreau ? est-ce que Pfeifer est complice, auquel cas son jeu d'actrice est problématique ? en quoi Pfeifer est-elle familière de Charlie ? était-il le petit ami de Mme Ross, sa mère ? ou Mme Ross et Pfeifer sont-elles aussi des victimes du bourreau ? et si c'était le cas, pour quel motif ?
- on suppose que le fantôme de Charlie est le bourreau et agit par vengeance, sans certitude.
Il est étonnant de constater chez les élèves à quel point cette fin les laisse dans un état de frustration extrême. Et quoi qu'on en dise par rapport à la définition du fantastique, ils phosphorent toutes sortes d'explication alors même que de ne pouvoir expliquer les événements est une fin en soi.
- en caméra subjective, sur le mode de la réalisation d'un making of de la représentation théâtrale, et grâce aux enregistrements vidéo de téléphones portables, offrant une immédiateté aux émotions des personnages. La vidéo devient une preuve tangible de la réalité captée.
L'action se déploie dans un cadre rassurant sans que le spectateur puisse en mettre en doute la crédibilité, englobé qu'il est dans la bande des adolescents dont il se fait complice grâce à l'aspect docu-reportage. Le spectateur est aussi conforté dans la réalité présentée à défaut de manipulation de l'image en post-production : l'absence de musique ou de montage (autre que la succession des séquences concomitantes) invite à croire à cette réalité brute.
II. Malgré l'intrusion d'éléments fantastiques :
- les superstitions théâtrales : la robe verte du personnage incarné par Pfeifer, les
- sorte de malédiction à manipuler l'ancien costume du bourreau [9:20 - 9:50]
- ne pas invoquer le prénom de Charlie [14:07], sous peine de provoquer l'esprit
- une spectatrice étrange issue de la précédente troupe : "Elle, je ne sais même pas si c'est la mère d'un élève, elle a pas raté une seule répète, toujours assise à la même place..." [11:45]
installent une atmosphère suspecte jusqu'à ce que le récit des événements curieux qui se produisent depuis la tragédie [12:10] se vérifie concrètement à partir de l'intrusion des lycéens dans l'auditorium de nuit [21:10].
- des lumières qui s'allument toutes seules (absence d'électricité aux interrupteurs, mais spotlights sur scène)
- des portes s'ouvrent, claquent et se verrouillent toutes seules (casier, porte d'entrée de l'auditorium, portes de couloirs) sur des dédales de couloirs ignorés semblant se démultiplier et participent au caractère anxiogène du huis-clos
- l'absence de réseau téléphonique qui isole davantage les personnages
- des objets qui se meuvent tous seuls, surnaturellement : retrouvant leur place sans l'intervention d'une main humaine (corde de la potence, l'escalier d'accès à la potence [32:20]), disparaissant (table, poubelle, téléphone portable) ou apparaissant (cordes, photographie de la troupe)
- le fonctionnement illogique de la TV (pas de K7 VHS) donnant néanmoins un début d'explication aux protagonistes, sur l'acharnement du fantôme contre Reese : Rick Houser, son père, devait être le supplicié allant à la potence, remplacé par Charlie ou, du téléphone portable de Reese enfermé dans un casier
- indices d'une présence mystérieuse (encas à moitié mangé, bruits de pas au plafond parqueté)
- marque d'une brûlure de corde au cou de Cassidy, blessure de Ryan projeté par malveillance de l'échelle et disparition des 2 personnages jusqu'à la vision de leurs cadavres [1h03]
- apparition d'un fantôme dissimulé sous le masque du bourreau et avec un nœud coulissant à la main [51:40 / 57:05 / 1h00], tout prêt à s'acharner sur le spectateur-témoin.
Insidieusement, les éléments du fantastique se multiplient, de plus en plus fréquents et de moins en moins explicables jusqu'au climax.
III. Qui viennent semer le doute et nourrissent l'angoisse :
- la dilatation du temps : les plans fixes semblent s'éterniser avant qu'une action intervienne soudainement à l'image, si bien qu'à l'attente suit la surprise et une décharge d'adrénaline amplifie la peur chez le spectateur. Pour qui sait décrypter les signes, le spectateur averti peut détecter ce qui s'annonce et en conséquent signaler l'artifice de la mise en scène dans la gestion du rythme et des effets recherchés vis-à-vis du spectateur.
- le jeu sur les lumières (obscurité, pénombre, ombres), les écrans de couleur rouge (symbole du sang, alarme) / vert (vision nocturne) / noir (suspense) et, les perturbations visuelles (neige, discontinuité de l'image, flou) suscitent l'attente et donc l'horreur, à cause de l'état de frustration dans lequel ils plongent le spectateur contrarié de ne rien voir.
- bruits dont on ignore la source ou bruits confus ; grincement de la porte d'entrée de l'auditorium signant l'intrusion du fantastique. Le film se déroule au fil des portes franchies - parfois qui restent closes - qui sont autant de bouffées d'oxygène dans cette atmosphère d'enfermement physique et mental (sensation de labyrinthe, de huis-clos).
- le jeu sur proximité et distance : si l'isolement d'un personnage par rapport au groupe s'avère dangereuse, il est intéressant de remarquer que le bourreau devient de plus en plus intime avec les protagonistes du fait de sa proximité physique.
- la caméra subjective : le spectateur s'identifie brutalement au personnage (focalisation interne) et éprouve les mêmes émotions.
- une fin énigmatique : A [1h06], Pfeifer reprend son rôle et avec le bourreau (ombre au sol), salue le public, sous les applaudissements de l'étrange spectatrice, et à [1h10], après une ellipse, une équipe de deux policiers pénètre au domicile suranné (cabinet des curiosités) de Mme Ross et de Pfeifer, dont il semble qu'elles soient mère et fille. La caméra est posée sur scène, en arrière-plan, offrant une vision de dos ; qui voit alors depuis le public ?
Quoique les arrêts sur image (pour analyse) viennent mettre à mal les effets d'attente et de surprise, la tension est palpable parmi les élèves et l'incrédulité grandissante.
IV. Sans suggérer la moindre explication :
- s'agit-il d'une farce pour se faire peur dans l'ambiance d'Halloween ?
- mort brutale des protagonistes sans que le coupable soit explicitement identifié ou démasqué ("cold case" où le spectateur doit faire sa propre enquête ?!)
- aucune explication ferme et définitive : est-ce le fantôme de Charlie qui agit sous le masque du bourreau ? est-ce que Pfeifer est complice, auquel cas son jeu d'actrice est problématique ? en quoi Pfeifer est-elle familière de Charlie ? était-il le petit ami de Mme Ross, sa mère ? ou Mme Ross et Pfeifer sont-elles aussi des victimes du bourreau ? et si c'était le cas, pour quel motif ?
- on suppose que le fantôme de Charlie est le bourreau et agit par vengeance, sans certitude.
Il est étonnant de constater chez les élèves à quel point cette fin les laisse dans un état de frustration extrême. Et quoi qu'on en dise par rapport à la définition du fantastique, ils phosphorent toutes sortes d'explication alors même que de ne pouvoir expliquer les événements est une fin en soi.
Sans être phénoménal, ce film a l'intérêt d'être efficace par rapport à la démonstration poursuivie. Les élèves de 4ème interrogés qui assurent avoir vu d'autres films autrement plus effrayants y attribuent une note de 3,5 à 4/5. Se pose enfin la question du genre cinématographique où au fantastique littéraire, on peut trouver les équivalents de : thriller, horreur, épouvante, gore... au cinéma, à quelques nuances près. Il en va de la littérature comme du cinéma, le fantastique brouille les limites entre réel et imaginaire, et tout le plaisir est de comprendre comment le lecteur ou spectateur s'est laissé prendre dans cet entre-deux, et d'analyser les ressorts de ce piège.
© EstherProfesseur
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